Or l'amour relève de la puissance appétitive. Il doit donc en être de même pour l'acte de jouir.
 Thomas d'Aquin, Somme théologique (1274). copier la citation

Contexte

“et, pour la même raison, la délectation intellectuelle relève de l'intelligence. Donc jouir est le lot de la puissance de connaître et non de l'appétit.
Cependant :
S. Augustin affirme "jouir, c'est adhérer par amour à une chose pour elle-même." Or l'amour relève de la puissance appétitive. Il doit donc en être de même pour l'acte de jouir. Conclusion :
Les mots "fruition" (jouissance) et fruit semblent se rapporter à une même chose et dériver l'un de l'autre. Peu nous importe d'ailleurs l'ordre de cette dérivation, sauf qu'il apparaît plus probable que l'on ait désigné en premier ce qui est le plus manifeste.” source