On dit que ces puissances ne perdent pas leur force lorsque le corps se débilite, parce que l’âme, leur principe d’activité, est immuable.
 Thomas d'Aquin, Somme théologique (1274). copier la citation

Contexte

“On peut néanmoins répondre que l’âme emporte avec elle ces puissances sensibles sous un mode non actuel, mais virtuel.
2. Les puissances dont nous disons qu’elles ne demeurent pas sous un mode actuel dans l’âme séparée, ne sont pas des propriétés de l’âme seule mais du composé humain.
3. On dit que ces puissances ne perdent pas leur force lorsque le corps se débilite, parce que l’âme, leur principe d’activité, est immuable. 4. Cette manière de se souvenir doit s’entendre de la mémoire, pour autant que S. Augustin attribue cette faculté à l’esprit, et non selon qu’elle est une puissance de l’âme sensitive.
5. Tristesse et joie sont dans l’âme séparée comme des états de l’affectivité, non pas sensible, mais spirituelle.” source