Les puissances de l’âme, et même les puissances sensibles, ne perdent pas leur force lorsque le corps se débilite.
 Thomas d'Aquin, Somme théologique (1274). copier la citation

Contexte

“Les puissances de l’âme sont ses propriétés naturelles. Or une propriété est toujours inhérente à son sujet et n’en est jamais séparée. Les puissances de l’âme demeurent donc en elle, même après la mort.
3. Les puissances de l’âme, et même les puissances sensibles, ne perdent pas leur force lorsque le corps se débilite. - Comme il est dit au traité De l’âme, " si un vieillard recevait l’œil d’un jeune homme, il verrait aussi bien que lui ". Or la perte de la force est un acheminement vers la corruption. Les puissances de l’âme ne se corrompent donc pas en même temps que le corps, mais demeurent dans l’âme séparée.
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