Pygmalion, tourmenté par une soif insatiable des richesses, se rend de plus en plus misérable et odieux à ses sujets. C’est un crime à Tyr que d’avoir de grands biens ; l’avarice le rend défiant, soupçonneux, cruel ; il persécute les riches, et il craint les pauvres.
 Walter Scott, Quentin Durward (1823). copier la citation

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Auteur Walter Scott
Œuvre Quentin Durward
Thème richesse avarice
Date 1823
Langue Français
Référence
Note Traduit par Albert Montémont
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Quentin_Durward/Texte_entier

Contexte

“et les considérant toutes ensemble, il en vient à exprimer l’opinion que les tourments et l’agonie de Louis furent tels, qu’ils pouvaient compenser les crimes dont il était coupable, et qu’après avoir fait une bonne quarantaine en purgatoire, il pourrait trouver grâce dans les régions supérieures.
Fénélon a aussi déposé son témoignage contre ce prince, dont il a décrit le genre de vie et de gouvernement dans le passage si remarquable qui va suivre, et qui est tiré de son Télémaque :
Pygmalion, tourmenté par une soif insatiable des richesses, se rend de plus en plus misérable et odieux à ses sujets. C’est un crime à Tyr que d’avoir de grands biens ; l’avarice le rend défiant, soupçonneux, cruel ; il persécute les riches, et il craint les pauvres. « C’est un crime encore plus grand à Tyr d’avoir de la vertu ; car Pygmalion suppose que les bons ne peuvent souffrir ses injustices et ses infamies ; la vertu le condamne, il s’aigrit et s’irrite contre elle.” source