aussi souvent que notre corps sera relâché ou tendu démesurément par les maladies et par d’autres maux, c’est une nécessité que l’âme soit aussitôt détruite bien qu’elle soit ce qu’il y a de plus divin, et comme le sont les autres harmonies, qu’elles se réalisent par des sons ou dans toute production d’un art
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Auteur Platon
Œuvre Phédon
Thème harmonie nécessité
Date
Langue Français
Référence
Note Traduit par Léon Robin
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Ph%C3%A9don_(trad._Robin)

Contexte

“étant admis que notre corps est tendu en dedans et son unité maintenue par le chaud et le froid, le sec et l’humide et des qualités analogues, c’est la combinaison et l’harmonie de ces opposés mêmes qui constitue c notre âme, quand ils se sont combinés mutuellement dans la bonne mesure. Donc, si justement l’âme est une harmonie, la chose est claire : aussi souvent que notre corps sera relâché ou tendu démesurément par les maladies et par d’autres maux, c’est une nécessité que l’âme soit aussitôt détruite bien qu’elle soit ce qu’il y a de plus divin, et comme le sont les autres harmonies, qu’elles se réalisent par des sons ou dans toute production d’un art ; tandis qu’au contraire la dépouille corporelle de l’individu résiste pendant longtemps, jusqu’au jour où l’auront détruite le feu ou la putréfaction. d Vois par conséquent ce que nous objecterons à cette argumentation, où l’on soutiendrait que, l’âme étant la combinaison des opposés dont le corps est fait, c’est elle qui, dans ce qu’on appelle mort, doit être détruite la première.” source