L’homme ne peut pas plus être indifférent, à plus forte raison hostile, à la réalité, donc à la vérité, qu’à un allié ou à un parent.
 Marc Aurèle, Pensées pour moi-même (vers 170-180). copier la citation

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Auteur Marc Aurèle
Œuvre Pensées pour moi-même
Thème réalité vérité
Date vers 170-180
Langue Français
Référence
Note Traduit par Auguste Couat
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Pens%C3%A9es_de_Marc-Aur%C3%A8le_(Couat)/...

Contexte

“— Il m’a semblé que peut-être οἰκείως voulait être traduit avec plus de précision ; ensuite que la distinction — si vague qu’elle fût — de τὰ ὅντα et τὰ ὑπάρχοντα pouvait être maintenue dans la traduction. La pensée de Marc-Aurèle est celle-ci : « L’homme ne peut pas plus être indifférent, à plus forte raison hostile, à la réalité, donc à la vérité, qu’à un allié ou à un parent. »] ↑ [D’après Stobée (Ecl., II, 162) , les Stoïciens entendaient par ἀφορμὴ, le contraire de l’ὁρμή, c’est-à-dire un « mouvement de l’âme qui se détourne d’un objet ». Mais ils ont en même temps conservé l’acception usuelle et classique du mot, le sens que M.” source