Pareillement, la peine que supporte l’homme en tant qu’homme n’est pas contraire à sa nature tant qu’il remplit son office d’homme.
 Marc Aurèle, Pensées pour moi-même (vers 170-180). copier la citation

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Auteur Marc Aurèle
Œuvre Pensées pour moi-même
Thème nature
Date vers 170-180
Langue Français
Référence
Note Traduit par Auguste Couat
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Pens%C3%A9es_de_Marc-Aur%C3%A8le_(Couat)/...

Contexte

“Celles qui appartiennent à l’avenir et au passé lui sont actuellement indifférentes. 33 La peine que supporte ou la main ou le pied n’est point contraire à sa [55] nature tant que le pied remplit son office de pied et la main son office de main. Pareillement, la peine que supporte l’homme en tant qu’homme n’est pas contraire à sa nature tant qu’il remplit son office d’homme. Or, si elle n’est pas contraire à sa nature, elle n’est pas non plus un mal pour lui. 34 De quelles voluptés ont joui des brigands, des débauchés, des parricides, des tyrans ? 35 Ne vois-tu pas comment les gens de métier s’entendent jusqu’à un certain point avec les inhabiles, mais restent cependant attachés aux principes de leur art et ne veulent pas s’en écarter ?” source