Il ne tient donc aucun compte des louanges de tels hommes qui ne réussissent même pas à être contents d’eux-mêmes.
 Marc Aurèle, Pensées pour moi-même (vers 170-180). copier la citation

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Auteur Marc Aurèle
Œuvre Pensées pour moi-même
Thème louange
Date vers 170-180
Langue Français
Référence
Note Traduit par Auguste Couat
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Pens%C3%A9es_de_Marc-Aur%C3%A8le_(Couat)/...

Contexte

“Il se rappelle que tous les êtres raisonnables sont unis par un lien de parenté et que, s’il est dans la nature humaine de s’intéresser aux hommes, il ne faut pas cependant s’attacher à l’opinion de tout le monde, mais seulement à l’opinion de ceux qui vivent conformément à la nature. Quant à ceux qui ne vivent pas ainsi, il n’oublie jamais ce qu’ils sont chez eux et au dehors, pendant la nuit et pendant le jour, ce qu’ils valent et dans quelle compagnie ils se souillent. Il ne tient donc aucun compte des louanges de tels hommes qui ne réussissent même pas à être contents d’eux-mêmes. 5 N’agis jamais à contre-cœur, ni en égoïste, ni avec légèreté, ni avec distraction [18] ; n’enjolive ta pensée d’aucun ornement, sois sobre de paroles et d’actes. Que la divinité qui est en toi ait à gouverner un être viril, mûri par l’âge, dévoué à la cité, un Romain [19]” source