Je n’aille réjouir un moins parfait mari !
Le fardeau du malheur est encor supportable,
Quand on pleure, le jour, profondément marri,
Et que, la nuit, l’on dort ; car le sommeil efface
Le bien comme le mal, lorsque les yeux sont clos.
 Homère, Odyssée (VIIIe siècle av. J.-C.). copier la citation

ajouter
Auteur Homère
Œuvre Odyssée
Thème sommeil malheur
Date VIIIe siècle av. J.-C.
Langue Français
Référence
Note Traduit par Ulysse de Séguier
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Odyss%C3%A9e/Traduction_S%C3%A9...

Contexte

“La Harpye enleva leur couple étincelant, Et sous l’âpre Érinnys les mit en esclavage. Qu’ainsi l’Olympe altier me traite en mon veuvage, Ou ton arc, ô Diane, afin que, contemplant Ulysse, même au fond du gouffre lamentable, Je n’aille réjouir un moins parfait mari ! Le fardeau du malheur est encor supportable, Quand on pleure, le jour, profondément marri, Et que, la nuit, l’on dort ; car le sommeil efface Le bien comme le mal, lorsque les yeux sont clos. Mais, moi, de songes vains un démon me tracasse. Tout à l’heure en mes bras reposait un héros, Semblable à mon guerrier ; et j’étais bien heureuse, Tenant ce rêve faux pour très vrai, cette fois.” source