“ Je pense à ce que doit être la vie d’une femme, quand elle ne peut pas compter sûrement sur son mari, quand ce mari n’a pas en lui des principes sévères qui lui fassent plutôt craindre de faire du tort aux autres que de se laisser blesser le petit doigt. ”
George Eliot, Middlemarch (1872). copier la citation
Auteur | George Eliot |
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Œuvre | Middlemarch |
Thème | femmes vie |
Date | 1872 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Middlemarch |
Contexte
“Mary porta la main de son père à ses lèvres et lui sourit.
– C’est bien, c’est bien, personne n’est parfait, mais... M. Garth secoua la tête comme pour aider à sortir les paroles embarrassées qu’il voulait dire : Ce à quoi je pense en ce moment... Je pense à ce que doit être la vie d’une femme, quand elle ne peut pas compter sûrement sur son mari, quand ce mari n’a pas en lui des principes sévères qui lui fassent plutôt craindre de faire du tort aux autres que de se laisser blesser le petit doigt. Voilà le mot de l’affaire, Mary. Les jeunes gens peuvent s’éprendre l’un de l’autre avant de savoir ce qu’est la vie, et ils peuvent croire qu’à condition d’y marcher ensemble, c’est une fête éternelle ;” source
– C’est bien, c’est bien, personne n’est parfait, mais... M. Garth secoua la tête comme pour aider à sortir les paroles embarrassées qu’il voulait dire : Ce à quoi je pense en ce moment... Je pense à ce que doit être la vie d’une femme, quand elle ne peut pas compter sûrement sur son mari, quand ce mari n’a pas en lui des principes sévères qui lui fassent plutôt craindre de faire du tort aux autres que de se laisser blesser le petit doigt. Voilà le mot de l’affaire, Mary. Les jeunes gens peuvent s’éprendre l’un de l’autre avant de savoir ce qu’est la vie, et ils peuvent croire qu’à condition d’y marcher ensemble, c’est une fête éternelle ;” source