Si tu es riche, tu es pauvre : car, pareille à l’âne dont l’échine ploie sous les lingots, — tu ne portes que pour une étape ton fardeau de richesses, — et la mort te décharge. Tu n as pas d’amis
 William Shakespeare, Mesure pour mesure (1623). copier la citation

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Auteur William Shakespeare
Œuvre Mesure pour mesure
Thème richesse fardeau
Date 1623
Langue Français
Référence
Note Traduit par François-Victor Hugo Écrit entre 1603 et 1604
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Mesure_pour_mesure/Traduction_Hugo,_1872

Contexte

“— car tu n’es qu’un composé de milliers d’atomes — issus de la poussière.Heureuse ! tu ne l’es pas ; — car ce que tu n’as pas, tu tâches toujours de l’acquérir, — et tu dédaignes ce que tu as. Tu n’es pas stable ; — car ta nature suit les étranges errements — de la lune. Si tu es riche, tu es pauvre : car, pareille à l’âne dont l’échine ploie sous les lingots, — tu ne portes que pour une étape ton fardeau de richesses, — et la mort te décharge. Tu n as pas d’amis : — car tes propres entrailles qui t’appellent père, — les êtres mêmes émanés de tes reins, maudissent la goutte, la lèpre et le catarrhe, — de ne pas t’achever plus tôt. Tu n’as ni la jeunesse ni la vieillesse, — mais, comme en une sieste d’après-dîner, — la vision de toutes deux :” source