“ Les hommes du monde, tels que vous et moi, ne font pas d’amis, et nous sommes bien sots. Ayez un ami, monsieur, et que cet ami soit une femme, un bon cheval de bât qui vous aime. C’est la plus précieuse sorte d’amitié, car tout ce qui s’en dépense est du côté de la femme. L’homme n’a besoin d’y contribuer en rien. Si c’est un vaurien, elle jurera qu’il est un ange ”
William Makepeace Thackeray, Mémoires de Barry Lyndon (1844). copier la citation
Auteur | William Makepeace Thackeray |
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Œuvre | Mémoires de Barry Lyndon |
Thème | amitié femmes |
Date | 1844 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Léon de Wailly |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/M%C3%A9moires_de_Barry_Lyndon_(Thackeray,... |
Contexte
“mais une consolation à ses heures d’ennui. Par exemple, j’ai la goutte : qui est-ce qui me soigne ? Un mercenaire, qui me vole toutes les fois qu’il le peut. Ma femme ne vient jamais auprès de moi. Quel ami ai-je ? pas un dans l’univers. Les hommes du monde, tels que vous et moi, ne font pas d’amis, et nous sommes bien sots. Ayez un ami, monsieur, et que cet ami soit une femme, un bon cheval de bât qui vous aime. C’est la plus précieuse sorte d’amitié, car tout ce qui s’en dépense est du côté de la femme. L’homme n’a besoin d’y contribuer en rien. Si c’est un vaurien, elle jurera qu’il est un ange ; si c’est un brutal, elle ne l’en aimera que mieux pour ses mauvais traitements. Elles aiment cela, monsieur, les femmes. Elles sont nées pour notre plus grande consolation, pour notre plus grande commodité ;”
source