“ tout le mal qu’ont fait les femmes en ce monde ! les malheurs dans lesquels les hommes sont entrés légèrement et la face souriante, souvent sans même l’excuse de la passion, par pure fatuité, vanité, bravade ! Les hommes jouent avec ces terribles armes à deux tranchants, comme s’il ne pouvait leur en arriver aucun mal. ”
William Makepeace Thackeray, Mémoires de Barry Lyndon (1844). copier la citation
Auteur | William Makepeace Thackeray |
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Œuvre | Mémoires de Barry Lyndon |
Thème | vanité malheur |
Date | 1844 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Léon de Wailly |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/M%C3%A9moires_de_Barry_Lyndon_(Thackeray,... |
Contexte
“Je me souviens qu’un jour, au cercle du matin, un peu de rouge de la princesse tomba sur la manche du petit uniforme blanc de son fils, sur quoi elle donna un soufflet au pauvre enfant, et le renvoya tout en sanglots. Oh ! tout le mal qu’ont fait les femmes en ce monde ! les malheurs dans lesquels les hommes sont entrés légèrement et la face souriante, souvent sans même l’excuse de la passion, par pure fatuité, vanité, bravade ! Les hommes jouent avec ces terribles armes à deux tranchants, comme s’il ne pouvait leur en arriver aucun mal. Moi, qui ai plus vu de la vie que la plupart des hommes, si j’avais un fils, je le supplierais à genoux d’éviter la femme, qui est pire que le poison. Ayez une intrigue, et toute votre vie est en danger :”
source