Les angoisses de son cœur consumèrent les dernières forces de son esprit, sa vivacité, sa sagacité. Il ne portait plus qu’une morne tristesse dans la société ; de jour en jour plus malheureux, et toujours plus injuste à mesure qu’il devenait plus malheureux.
 Johann Wolfgang von Goethe, Les Souffrances du jeune Werther (1774). copier la citation

ajouter
Auteur Johann Wolfgang von Goethe
Œuvre Les Souffrances du jeune Werther
Thème tristesse société
Date 1774
Langue Français
Référence
Note Traduit par Pierre Leroux
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Werther

Contexte

“un feu interne et violent, qui minait toutes ses facultés les unes par les autres, produisit les plus funestes effets, et finit par ne lui laisser qu’un accablement plus pénible encore à soutenir que tous les maux contre lesquels il avait lutté jusqu’alors. Les angoisses de son cœur consumèrent les dernières forces de son esprit, sa vivacité, sa sagacité. Il ne portait plus qu’une morne tristesse dans la société ; de jour en jour plus malheureux, et toujours plus injuste à mesure qu’il devenait plus malheureux. Au moins, c’est ce que disent les amis d’Albert. Ils soutiennent que Werther n’avait pas su apprécier un homme droit et paisible qui, jouissant d’un bonheur longtemps désiré, n’avait d’autre but que de s’assurer ce bonheur pour l’avenir.” source