“ Regardez l’homme dans sa faiblesse ; voyez comme des impressions agissent sur lui, comme des idées se fixent en lui, jusqu’à ce qu’enfin la passion toujours croissante le prive de toute force de volonté, et le perde. ”
Johann Wolfgang von Goethe, Les Souffrances du jeune Werther (1774). copier la citation
Auteur | Johann Wolfgang von Goethe |
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Œuvre | Les Souffrances du jeune Werther |
Thème | faiblesse passion |
Date | 1774 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Pierre Leroux |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Werther |
Contexte
“Vous conviendrez que nous qualifions de maladie mortelle celle qui attaque le corps avec tant de violence que les forces de la nature sont en partie détruites, en partie affaiblies, en sorte qu’aucune crise salutaire ne peut plus rétablir le cours ordinaire de la vie.
Eh bien ! mon ami, appliquons ceci à l’esprit. Regardez l’homme dans sa faiblesse ; voyez comme des impressions agissent sur lui, comme des idées se fixent en lui, jusqu’à ce qu’enfin la passion toujours croissante le prive de toute force de volonté, et le perde.
« Et vainement un homme raisonnable et de sang-froid, qui contemplera l’état de ce malheureux, lui donnera-t-il de beaux conseils ; il ne lui sera pas plus utile que l’homme sain ne l’est au malade, à qui il ne saurait communiquer la moindre partie de ses forces.”
source