“ il ne lui sera pas plus utile que l’homme sain ne l’est au malade, à qui il ne saurait communiquer la moindre partie de ses forces. ”
Johann Wolfgang von Goethe, Les Souffrances du jeune Werther (1774). copier la citation
Auteur | Johann Wolfgang von Goethe |
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Œuvre | Les Souffrances du jeune Werther |
Thème | force |
Date | 1774 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Pierre Leroux |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Werther |
Contexte
“voyez comme des impressions agissent sur lui, comme des idées se fixent en lui, jusqu’à ce qu’enfin la passion toujours croissante le prive de toute force de volonté, et le perde.
« Et vainement un homme raisonnable et de sang-froid, qui contemplera l’état de ce malheureux, lui donnera-t-il de beaux conseils ; il ne lui sera pas plus utile que l’homme sain ne l’est au malade, à qui il ne saurait communiquer la moindre partie de ses forces. »
J’avais trop généralisé mes idées pour Albert. Je lui rappelai une jeune fille que l’on trouva morte dans l’eau, il y a quelque temps, et je lui répétai son histoire. C’était une bonne créature, tout entière à ses occupations domestiques, travaillant toute la semaine, et n’ayant d’autre plaisir que de se parer le dimanche de quelques modestes atours achetés à grand-peine, d’aller, avec ses compagnes, se promener aux environs de la ville, ou de danser quelquefois aux grandes fêtes, et qui quelquefois aussi passait une heure de loisir à causer avec une voisine au sujet d’une rixe ou d’une médisance.”
source