il en est de la mauvaise humeur comme de la paresse, car c’est une espèce de paresse, notre nature est fort encline à l’indolence ; et, cependant, si nous avons la force de nous évertuer, le travail se fait avec aisance, et nous trouvons un véritable plaisir dans l’activité.
 Johann Wolfgang von Goethe, Les Souffrances du jeune Werther (1774). copier la citation

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Auteur Johann Wolfgang von Goethe
Œuvre Les Souffrances du jeune Werther
Thème paresse travail
Date 1774
Langue Français
Référence
Note Traduit par Pierre Leroux
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Werther

Contexte

“Si quelque chose me tourmente et que je me sente attrister, je cours au jardin : à peine ai-je chanté deux ou trois airs de danse en me promenant, que tout est dissipé. – C’est ce que je voulais dire, repris-je : il en est de la mauvaise humeur comme de la paresse, car c’est une espèce de paresse, notre nature est fort encline à l’indolence ; et, cependant, si nous avons la force de nous évertuer, le travail se fait avec aisance, et nous trouvons un véritable plaisir dans l’activité. » Frédérique m’écoutait attentivement. Le jeune homme m’objecta que l’on n’était pas maître de soi-même, ou que du moins on ne pouvait pas commander à ses sentiments. « Il s’agit ici, répliquai-je, d’un sentiment désagréable dont chacun serait bien aise d’être délivré, et personne ne connaît l’étendue de ses forces avant de les avoir mises à l’épreuve.” source