“ Tes amis te considèrent, tu fais souvent leur joie, et il semble à ton cœur qu’il ne pourrait exister sans eux. ”
Johann Wolfgang von Goethe, Les Souffrances du jeune Werther (1774). copier la citation
Auteur | Johann Wolfgang von Goethe |
---|---|
Œuvre | Les Souffrances du jeune Werther |
Thème | joie cœur |
Date | 1774 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Pierre Leroux |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Werther |
Contexte
“Et quand je regarde autour de moi, que j’examine cette chambre, et que je vois les habits de Charlotte, les papiers d’Albert, et ces meubles avec lesquels je suis à présent si familiarisé, je me dis à moi-même : « Vois ce que tu es dans cette maison ! Tout pour tout. Tes amis te considèrent, tu fais souvent leur joie, et il semble à ton cœur qu’il ne pourrait exister sans eux. Cependant si tu partais, si tu t’éloignais de ce cercle, sentiraient-ils le vide que ta perte causerait dans leur destinée ? et combien de temps ?... » l’homme est si passager, que là même où il a proprement la certitude de son existence, là où il peut laisser la seule vraie impression de sa présence dans la mémoire, dans l’âme de ses amis, il doit s’effacer et disparaître ;”
source