Il n’en est pas moins vrai que non-seulement un excès de conscience est maladif, mais que la conscience elle-même, en soi et en principe, est une maladie , je le soutiens ... Laissons cela de côté pour l’instant.
 Fiodor Dostoïevski, Les Carnets du sous-sol (1864). copier la citation

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Auteur Fiodor Dostoïevski
Œuvre Les Carnets du sous-sol
Thème soutien soi
Date 1864
Langue Français
Référence
Note Traduit par Ely Halpérine-Kaminsky et Charles Morice
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Esprit_souterrain/Texte_entier

Contexte

“...
Qu’est-ce que je dis ? Tout le monde en est là, et c’est toujours de ses maladies qu’on se vante. Peut-être seulement le fais-je plus que les autres. J’en conviens donc, mon objection était stupide. Il n’en est pas moins vrai que non-seulement un excès de conscience est maladif, mais que la conscience elle-même, en soi et en principe, est une maladie , je le soutiens ... Laissons cela de côté pour l’instant. Dites-moi : comment se pouvait-il faire que, juste aux heures (oui, juste à ces heures-là !) où je concevais le plus précisément toutes les délicatesses « du Beau et du Grand » , comme on disait jadis, il m’arrivât, non plus de projeter, mais d’accomplir des actions si viles, si viles que...?” source