Les femmes transforment les peaux en vêtements, et, à l’occasion, aident à prendre au piège le petit gibier ; mais le soin d’assurer le gros de la nourriture — et ils mangent énormément — incombe aux hommes. Si la provision vient à manquer il n’y a là-haut personne à qui acheter, mendier ou emprunter. Il ne reste qu’à mourir.
 Rudyard Kipling, Le Second Livre de la jungle (1895). copier la citation

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Auteur Rudyard Kipling
Œuvre Le Second Livre de la jungle
Thème nourriture vêtements
Date 1895
Langue Français
Référence
Note Traduit par Louis Fabulet et Robert d’Humières
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Second_Livre_de_la_jungle

Contexte

“le jeune garçon sous ses fourrures, et la bête jaune, œil étroit, crocs luisants, féroce, sous ses poils défaits. La seule occupation d’un Inuit est de se procurer des vivres et des peaux pour lui et les siens. Les femmes transforment les peaux en vêtements, et, à l’occasion, aident à prendre au piège le petit gibier ; mais le soin d’assurer le gros de la nourriture — et ils mangent énormément — incombe aux hommes. Si la provision vient à manquer il n’y a là-haut personne à qui acheter, mendier ou emprunter. Il ne reste qu’à mourir. Mais un Inuit ne songe pas à de tels malheurs, à moins d’y être forcé. Kadlu, Kotuko, Amoraq, et le petit gars qui jouait des pieds dans le capuchon de fourrure et mâchait des morceaux de graisse toute la journée, vivaient heureux ensemble comme aucune famille du monde.” source