Qu’un esclave se conduise bien ou mal, c’est le devoir de son maître de le fouetter de temps en temps, pour l’empêcher d’oublier l’autorité de son maître.
 Frederick Douglass, La vie de Frederick Douglass, esclave américain (1845). copier la citation

Contexte

“Le dos de cette femme restait pendant plusieurs semaines saignant, et, pour ainsi dire, crû par suite des coups de fouet de ce monstre impitoyable et religieux. Il avait l’habitude de louer des esclaves pour travailler pour lui. Voici quelle était sa maxime : « Qu’un esclave se conduise bien ou mal, c’est le devoir de son maître de le fouetter de temps en temps, pour l’empêcher d’oublier l’autorité de son maître. » Sa pratique répondait à sa théorie. M. Hopkins était encore pire que M. Weeden. Il se vantait principalement de son talent pour gouverner les esclaves. Le trait principal qui caractérisait son gouvernement était de fouetter les esclaves avant qu’ils le méritassent ;” source