Cependant, le capital acquis à un pays par le commerce et les manufactures n’est toujours pour lui qu’une possession très-précaire et très-incertaine, tant qu’il n’y en a pas quelque partie d’assurée et de réalisée dans la culture et l’amélioration de ses terres. Un marchand, comme on l’a très-bien dit, n’est nécessairement citoyen d’aucun pays en particulier.
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Auteur Adam Smith
Œuvre La Richesse des nations
Thème amélioration possession
Date 1776
Langue Français
Référence Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations
Note Traduit par Germain Garnier et Adolphe Blanqui
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Recherches_sur_la_nature_et_les_causes_de...

Contexte

“Il n’est pas non plus impossible, malgré cette expression générale d’un des plus judicieux et des plus circonspects de nos historiens modernes, que l’Italie ne fût pas alors mieux cultivée que ne l’est aujourd’hui l’Angleterre. Cependant, le capital acquis à un pays par le commerce et les manufactures n’est toujours pour lui qu’une possession très-précaire et très-incertaine, tant qu’il n’y en a pas quelque partie d’assurée et de réalisée dans la culture et l’amélioration de ses terres. Un marchand, comme on l’a très-bien dit, n’est nécessairement citoyen d’aucun pays en particulier. Il lui est, en grande partie, indifférent en quel lieu il tienne son commerce, et il ne faut que le plus léger dégoût pour qu’il se décide à emporter son capital d’un pays à un autre, et avec lui toute l’industrie que ce capital mettait en activité.” source