“ lorsque le fermier possède enfin sa maison, il se peut qu'au lieu d'en être plus riche il en soit plus pauvre, et que ce soit la maison qui le possède. ”
Henry David Thoreau, Walden ou la Vie dans les bois (1854). copier la citation
Auteur | Henry David Thoreau |
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Œuvre | Walden ou la Vie dans les bois |
Thème | dépendance propriété |
Date | 1854 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Louis Fabulet |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Walden_ou_la_vie_dans_les_bois/Fabulet/Te... |
Contexte
“Telle la raison pour laquelle il est pauvre ; et c'est pour semblable raison que tous nous sommes pauvres relativement à mille conforts sauvages, quoique entourés de luxe. Comme Chapman le chante [16] :
«The false society of men — — for earthly greatness All heavenly comforts rarefies to air.» [17]
Et lorsque le fermier possède enfin sa maison, il se peut qu'au lieu d'en être plus riche il en soit plus pauvre, et que ce soit la maison qui le possède. Si je comprends bien, ce fut une solide objection présentée par Momus contre la maison que bâtit Minerve, qu'elle ne «l'avait pas faite mobile, grâce à quoi l'on pouvait éviter un mauvais voisinage» ; et encore peut-on la présenter, car nos maisons sont une propriété si difficile à remuer que bien souvent nous y sommes en prison plutôt qu'en un logis ; et le mauvais voisinage à éviter est bien la gale qui nous ronge.” source
«The false society of men — — for earthly greatness All heavenly comforts rarefies to air.» [17]
Et lorsque le fermier possède enfin sa maison, il se peut qu'au lieu d'en être plus riche il en soit plus pauvre, et que ce soit la maison qui le possède. Si je comprends bien, ce fut une solide objection présentée par Momus contre la maison que bâtit Minerve, qu'elle ne «l'avait pas faite mobile, grâce à quoi l'on pouvait éviter un mauvais voisinage» ; et encore peut-on la présenter, car nos maisons sont une propriété si difficile à remuer que bien souvent nous y sommes en prison plutôt qu'en un logis ; et le mauvais voisinage à éviter est bien la gale qui nous ronge.” source
Citation originale