Il est peut-être bon de remarquer que c’est dans l’état progressif de la société, lorsqu’elle est en train d’acquérir successivement plus d’opulence, et non pas lorsqu’elle est parvenue à la mesure complète de richesse dont elle est susceptible, que véritablement la condition de l’ouvrier pauvre, celle de la grande masse du peuple, est plus heureuse et plus douce
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Auteur Adam Smith
Œuvre La Richesse des nations
Thème richesse société
Date 1776
Langue Français
Référence Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations
Note Traduit par Germain Garnier et Adolphe Blanqui
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Recherches_sur_la_nature_et_les_causes_de...

Contexte

“La récompense libérale du travail, qui est l’effet de l’accroissement de la richesse nationale, devient donc aussi la cause d’accroissement de la population. Se plaindre de la libéralité de cette récompense, c’est se plaindre de ce qui est à la fois l’effet et la cause de la plus grande prospérité publique. Il est peut-être bon de remarquer que c’est dans l’état progressif de la société, lorsqu’elle est en train d’acquérir successivement plus d’opulence, et non pas lorsqu’elle est parvenue à la mesure complète de richesse dont elle est susceptible, que véritablement la condition de l’ouvrier pauvre, celle de la grande masse du peuple, est plus heureuse et plus douce ; elles est dure dans l’état stationnaire ; elle est misérable dans l’état de déclin. L’état progressif est, pour tous les différents ordres de la société, l’état de la vigueur et de la santé parfaites ;” source