“ Car toujours l’homme en qui d’une pensée germe une autre pensée, s’éloigne de son objet, l’élan de l’une amortissant celui de l’autre. ”
Dante Alighieri, La Divine Comédie (1320). copier la citation
Auteur | Dante Alighieri |
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Œuvre | La Divine Comédie |
Thème | pensée |
Date | 1320 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Félicité de La Mennais |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/La_Divine_Com%C3%A9die_(Lamennais_1863) |
Contexte
“— Pourquoi tant, dit le Maître, ton âme s’embarrasse-t-elle, que l’aller se ralentisse ? Que te fait ce qui se murmure ici ?
5. Suis-moi, et laisse dire ces gens : sois ferme comme une tour dont la cime jamais ne ploie au souffle des vents.
6. Car toujours l’homme en qui d’une pensée germe une autre pensée, s’éloigne de son objet, l’élan de l’une amortissant celui de l’autre.
7. Que pouvais-je répondre, sinon : je viens ? Je le dis, le visage légèrement couvert de cette couleur qui quelquefois rend l’homme digne de pardon.
8. Cependant, traversant la côte, venaient un peu devant nous des gens qui chantaient Miserere”
source