“ Je ne sais pas ce qui passe par l’esprit des dames quelquefois ; mais quand une pauvre créature est affairée à ses fourneaux, qu’elle répond de tout, qu’elle ne sait plus où donner de la tête, c’est juste le moment qu’elles prennent pour venir tourner dans la cuisine et se mêler de ce qui ne les regarde pas ! ”
Harriet Beecher Stowe, La Case de l'oncle Tom (1852). copier la citation
Auteur | Harriet Beecher Stowe |
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Œuvre | La Case de l'oncle Tom |
Thème | cuisine passé |
Date | 1852 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Louise Swanton Belloc |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/La_Case_de_l%E2%80%99oncle_Tom/Texte_enti... |
Contexte
“quand je pense à quelques-uns de nos dîners ! Vous rappelez-vous, massa, le grand pâté de volaille que j’avais fait le jour du général Knox ? Moi et maîtresse nous nous sommes quasiment disputées à cause de ce pâté ! Je ne sais pas ce qui passe par l’esprit des dames quelquefois ; mais quand une pauvre créature est affairée à ses fourneaux, qu’elle répond de tout, qu’elle ne sait plus où donner de la tête, c’est juste le moment qu’elles prennent pour venir tourner dans la cuisine et se mêler de ce qui ne les regarde pas ! Maîtresse voulait que je fisse comme ci, puis comme ça : finalement, la moutarde me monta au nez, et je lui dis : « Maîtresse, regardez-moi un peu vos belles mains blanches, et vos beaux longs doigts tout reluisants de bagues, comme mes lis blancs reluisent de rosée !”
source