Les Dieux eux-mêmes sont exorables, bien qu’ils n’aient point d’égaux en vertu, en honneurs et en puissance ; et les hommes les fléchissent cependant par les prières, par les vœux, par les libations et par l’odeur des sacrifices, quand ils les ont offensés en leur désobéissant.
 Homère, Iliade (VIIIe siècle av. J.-C.). copier la citation

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Auteur Homère
Œuvre Iliade
Thème sacrifice honneur
Date VIIIe siècle av. J.-C.
Langue Français
Référence
Note Traduit par Leconte de Lisle
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Iliade_(trad._Leconte_de_Lisle)/Texte_ent...

Contexte

“Et j’ai beaucoup souffert et beaucoup travaillé pour toi, pensant que, si les Dieux m’avaient refusé une postérité, je t’adopterais pour fils, ô Akhilleus semblable aux Dieux, afin que tu pusses un jour me défendre des outrages et de la mort. Ô Akhilleus, apaise ta grande âme, car il ne te convient pas d’avoir un cœur sans pitié. Les Dieux eux-mêmes sont exorables, bien qu’ils n’aient point d’égaux en vertu, en honneurs et en puissance ; et les hommes les fléchissent cependant par les prières, par les vœux, par les libations et par l’odeur des sacrifices, quand ils les ont offensés en leur désobéissant. Les prières, filles du grand Zeus, boiteuses, ridées et louches, suivent à grand’peine Atè. Et celle-ci, douée de force et de rapidité, les précède de très-loin et court sur la face de la terre en maltraitant les hommes.” source