On peut regarder un jeune homme percé de l’airain aigu et couché mort dans la mêlée, car il est toujours beau, bien qu’il soit nu ; mais une barbe blanche et les choses de la pudeur déchirées par les chiens, c’est la plus misérable des destinées pour les misérables mortels !
 Homère, Iliade (VIIIe siècle av. J.-C.). copier la citation

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Auteur Homère
Œuvre Iliade
Thème barbe pudeur
Date VIIIe siècle av. J.-C.
Langue Français
Référence
Note Traduit par Leconte de Lisle
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Iliade_(trad._Leconte_de_Lisle)/Texte_ent...

Contexte

“Et moi-même, le dernier, les chiens mangeurs de chair crue me déchireront sous mes portiques, après que j’aurai été frappé de l’airain, ou qu’une lance m’aura arraché l’âme. Et ces chiens, gardiens de mon seuil et nourris de ma table dans mes demeures, furieux, et ayant bu tout mon sang, se coucheront sous mes portiques ! On peut regarder un jeune homme percé de l’airain aigu et couché mort dans la mêlée, car il est toujours beau, bien qu’il soit nu ; mais une barbe blanche et les choses de la pudeur déchirées par les chiens, c’est la plus misérable des destinées pour les misérables mortels ! Le vieillard parla ainsi, et il arrachait ses cheveux blancs ; mais il ne fléchissait point l’âme de Hektôr. Et voici que sa mère gémissait et pleurait, et que, découvrant son sein et soulevant d’une main sa mamelle, elle dit ces paroles lamentables :” source