“ une seule pensée peut troubler la journée. Sentir, concevoir, ou raisonner ; rire ou pleurer ; s’abîmer dans le malheur, ou bannir les soucis, n’est qu’une seule et même chose ; car il y a une fin, ou au chagrin, ou à la joie. Les jours ne peuvent se ressembler ; rien ne peut durer ”
Mary Shelley, Frankenstein (1818). copier la citation
Auteur | Mary Shelley |
---|---|
Œuvre | Frankenstein |
Thème | malheur chagrin |
Date | 1818 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Jules Saladin |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Frankenstein,_ou_le_Prom%C3%A9th%C3%A9e_m... |
Contexte
“mais nous sommes émus par le moindre vent, par un mot prononcé au hasard, ou par le souvenir que réveille ce mot.
Voulons-nous nous reposer ? un rêve a le pouvoir d’agiter notre sommeil. Voulons-nous quitter le lit ? une seule pensée peut troubler la journée. Sentir, concevoir, ou raisonner ; rire ou pleurer ; s’abîmer dans le malheur, ou bannir les soucis, n’est qu’une seule et même chose ; car il y a une fin, ou au chagrin, ou à la joie. Les jours ne peuvent se ressembler ; rien ne peut durer ; tout est variable ! Il était presque midi lorsque j’arrivai au sommet de la montagne. Je m’assis quelque temps sur le rocher qui domine la mer de glace. Elle était couverte de brouillards ; les montagnes qui l’entourent en étaient également voilées.”
source