“ Une sœur ou un frère ne peuvent jamais, à moins que les symptômes ne s’en montrent de bonne heure, se soupçonner de perfidie ou de mensonge, tandis qu’un ami, quelque soit son attachement, peut, malgré lui, éprouver des soupçons. Les amis que j’ai perdus, m’étaient chers non-seulement par l’habitude et le charme de leur société, mais aussi par leurs qualités personnelles ”
Mary Shelley, Frankenstein (1818). copier la citation
Auteur | Mary Shelley |
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Œuvre | Frankenstein |
Thème | attachement mensonge |
Date | 1818 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Jules Saladin |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Frankenstein,_ou_le_Prom%C3%A9th%C3%A9e_m... |
Contexte
“Ils connaissent les goûts de notre enfance, ces goûts que le temps peut modifier, mais qu’il n’enlève jamais ; et ils peuvent juger de nos actions d’une manière plus sûre, en connaissant nos véritables intentions. Une sœur ou un frère ne peuvent jamais, à moins que les symptômes ne s’en montrent de bonne heure, se soupçonner de perfidie ou de mensonge, tandis qu’un ami, quelque soit son attachement, peut, malgré lui, éprouver des soupçons. Les amis que j’ai perdus, m’étaient chers non-seulement par l’habitude et le charme de leur société, mais aussi par leurs qualités personnelles ; et, dans quelque lieu que je sois, la voix douce de mon Élisabeth, et la conversation de Clerval retentiront toujours à mon oreille. Ils sont morts ; et, dans la solitude où me laisse leur mort, il n’est qu’un sentiment qui puisse me donner le courage de conserver ma vie.”
source