Une mère entend toujours quelque chose comme un bégayement dans les paroles de ses enfants. Leurs mots ne sont pas exactement semblables à ceux des autres personnes, quoiqu’on puisse les épeler de même.
 George Eliot, Daniel Deronda (1876). copier la citation

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Auteur George Eliot
Œuvre Daniel Deronda
Thème enfants parole
Date 1876
Langue Français
Référence
Note Traduit par Ernest David
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Daniel_Deronda

Contexte

“— Si je savais bien les mots, je continuerais encore, dit-elle après qu’elle eut répété l’hymne deux ou trois fois.
— Qu’est-ce que cela fait ? répliqua Deronda. Les mots bégayés sont pleins de signification.
— Oui, en effet, dit madame Meyrick. Une mère entend toujours quelque chose comme un bégayement dans les paroles de ses enfants. Leurs mots ne sont pas exactement semblables à ceux des autres personnes, quoiqu’on puisse les épeler de même. Si je devais vivre jusqu’à ce que mon Hans fût vieux, je verrais encore en lui le petit garçon. Je dis souvent que l’amour d’une mère est comme un arbre qui a réuni en lui tout son bois, depuis sa première couche.
source