“ Deronda avait toujours envisagé le judaïsme comme une foi excentrique et fossile qu’un homme accompli peut se dispenser d’étudier en en laissant le soin aux spécialistes. ”
George Eliot, Daniel Deronda (1876). copier la citation
Auteur | George Eliot |
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Œuvre | Daniel Deronda |
Thème | judaïsme foi |
Date | 1876 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Ernest David |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Daniel_Deronda |
Contexte
“Depuis l’apparition de Mirah, non seulement les dames Meyrick, mais encore Deronda, avec toute son instruction, avaient pu se convaincre de leur ignorance du judaïsme moderne et de la vie juive intime. On a communément regardé le peuple élu comme un peuple choisi pour le bien d’un autre, et sa croyance comme quelque chose de complètement différent. Deronda avait toujours envisagé le judaïsme comme une foi excentrique et fossile qu’un homme accompli peut se dispenser d’étudier en en laissant le soin aux spécialistes. Mais Mirah, par sa fuite loin de son père, par ses élans de tendresse envers sa mère, avait fait surgir devant lui la réalité, que le judaïsme était une foi qui faisait encore palpiter le cœur des hommes, et qui leur paraissait la seule parure concevable du monde.”
source