Ainsi que l’enfance, Dieu a armé la jeunesse, la puberté et la virilité avec leurs propres attraits et leurs propres charmes, les a rendues enviables et gracieuses, et leurs droits, leurs prétentions ne seront jamais, jamais rejetés tant qu’ils s’appuieront sur leur nature native et spontanée. Ne pensez pas que le jeune homme n’a pas de force parce qu’il ne peut causer avec vous et moi.
 Ralph Waldo Emerson, Confiance en soi (1841). copier la citation

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Auteur Ralph Waldo Emerson
Œuvre Confiance en soi
Thème jeunesse virilité
Date 1841
Langue Français
Référence in "Essais : Premières séries"
Note Traduit 
par Émile Montégut
Lien web http://classiques.uqac.ca/classiques/Emerson_Ralph_Waldo/Essais_de_philo...

Contexte

“Leur esprit étant un, leur œil est encore comme insoumis, et lorsque nous les regardons nous sommes déconcertés. L’enfant ne se conforme à personne, tous se conforment à lui, si bien qu’un enfant met en déroute ces quatre ou cinq adultes qui babillent et jouent avec lui. Ainsi que l’enfance, Dieu a armé la jeunesse, la puberté et la virilité avec leurs propres attraits et leurs propres charmes, les a rendues enviables et gracieuses, et leurs droits, leurs prétentions ne seront jamais, jamais rejetés tant qu’ils s’appuieront sur leur nature native et spontanée. Ne pensez pas que le jeune homme n’a pas de force parce qu’il ne peut causer avec vous et moi. Écoutez ! dans la chambre voisine, qui donc parle avec tant de clarté et d’enthousiasme ? Cieux ! c’est lui. – Quoi ! c’est ce composé de timidité et de silence qui pendant des semaines entières n’a rien fait que manger lorsque vous étiez là, qui maintenant se répand en paroles résonnantes comme le timbre des cloches !” source