Puisque l’existence du monde n’est qu’un passage continuel de la vie à la mort, et de la mort à la vie, loin que tout soit, rien n’est.
 Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet (1881). copier la citation

Contexte

“Autrement ce serait un être nouveau s’ajoutant à la pensée divine, ce qui est absurde.
Le prêtre se leva, des affaires l’appelaient ailleurs.
— Je me flatte de l’avoir crossé ! dit Pécuchet. Encore un mot ! Puisque l’existence du monde n’est qu’un passage continuel de la vie à la mort, et de la mort à la vie, loin que tout soit, rien n’est. Mais tout devient, comprends-tu ?
— Oui ! je comprends, ou plutôt non !
L’idéalisme, à la fin, exaspérait Bouvard.
— Je n’en veux plus ; le fameux cogito m’embête. On prend les idées des choses pour les choses elles-mêmes.” source