Je m’étonne qu’un homme, ayant vu le ridicule de tous ceux qui se consacrent à l’amour, après avoir ri des folles niaiseries des autres, puisse servir de thème à ses propres railleries, en devenant amoureux
 William Shakespeare, Beaucoup de bruit pour rien (1600). copier la citation

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Auteur William Shakespeare
Œuvre Beaucoup de bruit pour rien
Thème amour rire
Date 1600
Langue Français
Référence
Note Traduit par François-Victor Hugo Écrit entre 1598 et 1599
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Beaucoup_de_bruit_pour_rien/Traduction_Hu...

Contexte

“Sur la fenêtre de ma chambre il y a un livre qui traîne ; apporte-le-moi ici dans le verger. LE PAGE. J’y suis, monsieur. BÉNÉDICT. Je sais cela : ce que je veux, c’est que tu t’en ailles d’ici et que tu y reviennes. Le page sort. Je m’étonne qu’un homme, ayant vu le ridicule de tous ceux qui se consacrent à l’amour, après avoir ri des folles niaiseries des autres, puisse servir de thème à ses propres railleries, en devenant amoureux ; et pourtant tel est Claudio. J’ai vu le temps où il n’y avait pas pour lui d’autre musique que le tambour et le fifre ; et maintenant il leur préfère le tambourin et les pipeaux. J’ai vu le temps où il aurait fait dix milles à pied pour voir une bonne armure ;” source