“ L’État sans doute est inséparable de la contrainte, il le faut bien, puisque les hommes ne sont pas ou ne sont que très imparfaitement raisonnables, il n’en a pas moins pour fin la liberté (cf. ”
Baruch Spinoza, Éthique (1677). copier la citation
Auteur | Baruch Spinoza |
---|---|
Œuvre | Éthique |
Thème | contrainte liberté |
Date | 1677 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Charles Appuhn |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89thique_(Appuhn,_1913) |
Contexte
“loin de restreindre une liberté qui n’existe pas encore, on commence donc à s’affranchir en supprimant certains motifs de crainte et on satisfait le besoin naturel que l’homme de l’homme (voir la note relative à la Proposition 35). L’État sans doute est inséparable de la contrainte, il le faut bien, puisque les hommes ne sont pas ou ne sont que très imparfaitement raisonnables, il n’en a pas moins pour fin la liberté (cf. Traité théologico-politique, chap. xx ; sur le droit naturel, voir le Traité Politique, chap. ii ) .
b) Le péché n’est que la désobéissance, d’où l’on peut conclure immédiatement qu’il ne saurait y avoir de péché originel ni de péché envers Dieu ; — les lois divines ne peuvent être transgressées (cf.” source
b) Le péché n’est que la désobéissance, d’où l’on peut conclure immédiatement qu’il ne saurait y avoir de péché originel ni de péché envers Dieu ; — les lois divines ne peuvent être transgressées (cf.” source