“ Un Désir qui naît de la Joie est plus fort, toutes choses égales d'ailleurs, qu'un Désir qui naît de la Tristesse. ”
Baruch Spinoza, Éthique (1677). copier la citation
Auteur | Baruch Spinoza |
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Œuvre | Éthique |
Thème | désir joie |
Date | 1677 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Charles Appuhn |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89thique_(Appuhn,_1913) |
Contexte
“Et si je dis cela, ce n'est pas en vue d'en conclure que l'ignorance vaut mieux que la science ou qu'entre un sot et un homme d'entendement il n'y ait aucune différence en ce qui touche le gouvernement des affections ; c'est parce qu'il est nécessaire de connaître tant l'impuissance que la puissance de notre nature, afin que nous puissions déterminer ce que peut la Raison et ce qu'elle ne peut pas pour le gouvernement des affections ; et j'ai dit que dans cette Partie je traiterai seulement de l'impuissance de l'homme. Car j'ai résolu de traiter séparément de la puissance de la Raison sur les affections.
PROPOSITION XVIII Un Désir qui naît de la Joie est plus fort, toutes choses égales d'ailleurs, qu'un Désir qui naît de la Tristesse.
DÉMONSTRATION Le Désir est l'essence même de l'homme (Déf. 1 des Aff.) , c'est-à-dire (Prop. 7, p. II) un effort par lequel l'homme s'efforce de persévérer dans son être. Un Désir qui naît de la Joie, est donc secondé ou accru par cette affection même de Joie (Déf.” source
PROPOSITION XVIII Un Désir qui naît de la Joie est plus fort, toutes choses égales d'ailleurs, qu'un Désir qui naît de la Tristesse.
DÉMONSTRATION Le Désir est l'essence même de l'homme (Déf. 1 des Aff.) , c'est-à-dire (Prop. 7, p. II) un effort par lequel l'homme s'efforce de persévérer dans son être. Un Désir qui naît de la Joie, est donc secondé ou accru par cette affection même de Joie (Déf.” source