Mais il y a des gens chez qui elles sont l’effet de la maladie, et d’autres en qui elles sont produites par quelque démence : comme celui qui sacrifia sa mère, et la dévora [248] , et celui qui mangea le cœur de son compagnon d’esclavage.
 Aristote, Éthique à Nicomaque (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation

ajouter
Auteur Aristote
Œuvre Éthique à Nicomaque
Thème esclavage maladie
Date IVe siècle av. J.-C.
Langue Français
Référence
Note Traduit par Jean-François Thurot
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/La_Morale_d%E2%80%99Aristote/Traduction_T...

Contexte

“ou de ces peuples voisins du Pont-Euxin [246] , devenus tout-à-fait sauvages, dont les uns se plaisent à manger de la viande crue, les autres dé la chair humaine ; et d’autres ont coutume de se donner réciproquement leurs enfants pour en faire des festins ; ou les atrocités qu’on raconte de Phalaris [247] : telles sont les habitudes de férocité.
Mais il y a des gens chez qui elles sont l’effet de la maladie, et d’autres en qui elles sont produites par quelque démence : comme celui qui sacrifia sa mère, et la dévora [248] , et celui qui mangea le cœur de son compagnon d’esclavage. Les actions de ce genre, qu’on peut attribuer à la maladie, ou à la coutume, sont, par exemple, de s’arracher les cheveux, de se ronger les ongles, de manger du charbon où de la terre. Ajoutons à cela l’amour entre personnes d’un même sexe, qui naît chez les uns d’une perversité naturelle, et chez d’autres, d’habitudes vicieuses contractées dès l’enfance.” source