“ L’affection d’un père pour ses enfants, et la tendresse filiale sont même dans ce cas : car sans doute ce sont là des biens, et on loue ceux qui en sont touchés. ”
Aristote, Éthique à Nicomaque (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation
Auteur | Aristote |
---|---|
Œuvre | Éthique à Nicomaque |
Thème | tendresse enfants |
Date | IVe siècle av. J.-C. |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Jean-François Thurot |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/La_Morale_d%E2%80%99Aristote/Traduction_T... |
Contexte
“Aussi blâme-t-on tous ceux qui, sans écouter la raison, recherchent avec une ardeur extrême quelqu’une de ces choses naturellement désirables et estimables, comme les honneurs, et qui y attachent plus d’importance qu’il ne faut. L’affection d’un père pour ses enfants, et la tendresse filiale sont même dans ce cas : car sans doute ce sont là des biens, et on loue ceux qui en sont touchés. Il peut, cependant, y avoir de l’excès dans de pareils sentiments, si, comme Niobé, on les porte jusqu’à manquer de respect pour les dieux, ou si, à l’exemple de Satyrus, qui fut surnommé Philopator, on porte jusqu’à l’extravagance [244] la tendresse pour un père.”
source