“ Je ne conçois qu’une manière de voyager plus agréable que d’aller à cheval ; c’est d’aller à pied. On part à son moment, on s’arrête à sa volonté, on fait tant & si peu d’exercice qu’on veut. ”
Jean-Jacques Rousseau, Émile, ou De l’éducation (1762). copier la citation
Auteur | Jean-Jacques Rousseau |
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Œuvre | Émile, ou De l’éducation |
Thème | volonté |
Date | 1762 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89mile,_ou_De_l%E2%80%99%C3%A9ducatio... |
Contexte
“Emile n’entra jamais dans une chaise de poste, & ne court guère en poste s’il n’est pressé. Mais de quoi jamais Emile peut-il être pressé ? D’une seule chose, de jouir de la vie. Ajouterai-je & de faire du bien quand il le peut ? Non, car cela même est jouir de la vie.
Je ne conçois qu’une manière de voyager plus agréable que d’aller à cheval ; c’est d’aller à pied. On part à son moment, on s’arrête à sa volonté, on fait tant & si peu d’exercice qu’on veut. On observe tout le pays ; on se détourne à droite, à gauche ; on examine tout ce qui nous flatte ; on s’arrête à tous les points de vue. Aperçois-je une rivière, je la côtoie ; un bois touffu, je vais sous son ombre ;” source
Je ne conçois qu’une manière de voyager plus agréable que d’aller à cheval ; c’est d’aller à pied. On part à son moment, on s’arrête à sa volonté, on fait tant & si peu d’exercice qu’on veut. On observe tout le pays ; on se détourne à droite, à gauche ; on examine tout ce qui nous flatte ; on s’arrête à tous les points de vue. Aperçois-je une rivière, je la côtoie ; un bois touffu, je vais sous son ombre ;” source