La chevalerie ! sais-tu, jeune fille, que c'est l'aliment des affections pures et grandes, le soutien des opprimés, le redresseur des torts et le frein de la puissance des tyrans ? Sans elle, la noblesse ne serait qu'un vain nom, et c'est dans sa lance, dans son épée que la liberté trouve son plus sûr appui.
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Auteur Walter Scott
Œuvre Ivanhoé
Thème noblesse liberté chevalerie
Date 1820
Langue Français
Référence
Note Traduit par Alexandre Dumas
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Ivanho%C3%A9_(Scott_-_Dumas)/Texte_entier

Contexte

“Tu éteindrais la pure lumière de la chevalerie, qui seule distingue les nobles des vilains, le chevalier du manant et du sauvage ; qui nous fait mettre la vie bien au-dessous de notre honneur ; qui nous fait vaincre la douleur, la fatigue et la souffrance, et qui nous enseigne à ne craindre d'autre mal que la défaite ! Tu n'es pas chrétienne, Rébecca, et tu ne connais pas ces sentiments élevés qui gonflent le sein d'une noble jeune fille quand son amant a fait quelque action d'éclat qui sanctionne sa flamme… La chevalerie ! sais-tu, jeune fille, que c'est l'aliment des affections pures et grandes, le soutien des opprimés, le redresseur des torts et le frein de la puissance des tyrans ? Sans elle, la noblesse ne serait qu'un vain nom, et c'est dans sa lance, dans son épée que la liberté trouve son plus sûr appui.
— Je suis, à la vérité, dit Rébecca, issue d'une race qui a montré du courage dans la défense de son propre pays, mais qui, même lorsqu'elle était encore comptée parmi les nations, n'a fait la guerre que sur l'ordre de Dieu ou pour repousser l'oppression.” source
Citation originale

Explications et analyses

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