La foi naïve et simple est sans artifice, mais les hommes creux sont comme certains chevaux fougueux au premier abord ; ils promettent par leur allure vaillante la plus belle ardeur ; mais, dès qu'il leur faut endurer l'éperon sanglant, ils laissent tomber leur crinière, et, ainsi que des haridelles trompeuses, succombent à l'épreuve.
 William Shakespeare, Jules César (1623). copier la citation

modifier
Auteur William Shakespeare
Œuvre Jules César
Thème tromperie promesses artifices
Date 1623
Langue Français
Référence
Note Traduit par François-Victor Hugo Écrit en 1599
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Jules_C%C3%A9sar_(Shakespeare)/Traduction...

Contexte

“BRUTUS.
Tu as décrit là — le refroidissement d'un ami chaleureux. Remarque toujours, Lucilius, — que, quand l'affection commence à languir et à décliner, — elle affecte force cérémonies. — La foi naïve et simple est sans artifice, — mais les hommes creux sont comme certains chevaux fougueux au premier abord ; — ils promettent par leur allure vaillante la plus belle ardeur ; mais, dès qu'il leur faut endurer l'éperon sanglant, — ils laissent tomber leur crinière, et, ainsi que des haridelles trompeuses, — succombent à l'épreuve. Ses troupes arrivent-elles ?
LUCILIUS.
— Elles comptent établir leurs quartiers à Sardes, cette nuit ; — le gros de l'armée, la cavalerie en masse, — arrivent avec Cassius.
Marche militaire derrière le théâtre.” source
Citation originale

Explications et analyses

écrire une note
signaler