“ bien habile, est le père qui reconnaît son propre enfant ! ”
William Shakespeare, Le Marchand de Venise (1600). copier la citation
Auteur | William Shakespeare |
---|---|
Œuvre | Le Marchand de Venise |
Thème | paternité reconnaissance |
Date | 1600 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par François-Victor Hugo Écrit entre 1596 et 1599 |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Marchand_de_Venise/Traduction_Hugo,_18... |
Contexte
“Est-ce que vous ne me reconnaissez pas, père ?
GOBBO.
Hélas ! monsieur, j'ai la vue trouble, je ne vous reconnais pas.
Lancelot.
Ah ! ma foi, vous auriez vos yeux que, vous risqueriez aussi bien de ne pas me reconnaître ; bien habile, est le père qui reconnaît son propre enfant ! Eh bien, vieux, je vais vous donner des nouvelles de votre fils ; donnez-moi votre bénédiction. La vérité doit se faire jour ; un meurtre ne peut rester longtemps caché, le fils d'un homme le peut, mais, à la fin, la vérité se découvre.” source
GOBBO.
Hélas ! monsieur, j'ai la vue trouble, je ne vous reconnais pas.
Lancelot.
Ah ! ma foi, vous auriez vos yeux que, vous risqueriez aussi bien de ne pas me reconnaître ; bien habile, est le père qui reconnaît son propre enfant ! Eh bien, vieux, je vais vous donner des nouvelles de votre fils ; donnez-moi votre bénédiction. La vérité doit se faire jour ; un meurtre ne peut rester longtemps caché, le fils d'un homme le peut, mais, à la fin, la vérité se découvre.” source
Citation originale