“ Un cœur accablé ne tolère pas une langue obséquieuse ”
William Shakespeare, Peines d'amour perdues (1598). copier la citation
Auteur | William Shakespeare |
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Œuvre | Peines d'amour perdues |
Thème | accablement obséquiosité |
Date | 1598 |
Langue | Français |
Référence | Écrit entre 1595 et 1596 |
Note | Traduit par François-Victor Hugo |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Peines_d%E2%80%99amour_perdues/Traduction... |
Contexte
“Je vous remercie, gracieux seigneurs, — de toutes vos prévenances ; et je vous conjure, — du fond de ma soudaine tristesse, de daigner — excuser ou dissimuler, dans votre inépuisable sagesse, — les excès de notre railleuse humeur. — Si nous avons dépassé les bornes — dans la familiarité de la causerie, c'est votre courtoisie — qu'il en faut accuser.
au roi.
Adieu, digne seigneur ! — Un cœur accablé ne tolère pas une langue obséquieuse, — Excusez-moi, si je ne vous remercie pas plus longuement — de la grande concession que j'ai si aisément obtenue de vous.
Le Roi.
— Le temps, dans ses moments suprêmes, vers sa conclusion suprême — précipite chaque chose ; — et souvent c'est quand il va nous échapper, qu'il décide — ce qu'un long procès n'avait pu arbitrer.” source
au roi.
Adieu, digne seigneur ! — Un cœur accablé ne tolère pas une langue obséquieuse, — Excusez-moi, si je ne vous remercie pas plus longuement — de la grande concession que j'ai si aisément obtenue de vous.
Le Roi.
— Le temps, dans ses moments suprêmes, vers sa conclusion suprême — précipite chaque chose ; — et souvent c'est quand il va nous échapper, qu'il décide — ce qu'un long procès n'avait pu arbitrer.” source
Citation originale