Pourquoi avons-nous le corps délicat, frêle et tendre, inhabile à la fatigue et aux troubles de ce monde, si ce n'est pour que nos goûts et nos sentiments délicats soient en harmonie avec notre nature extérieure ?
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Auteur William Shakespeare
Œuvre La Mégère apprivoisée
Thème harmonie corps délicatesse
Date 1623
Langue Français
Référence Écrit entre 1590 et 1592
Note Traduit par François-Victor Hugo
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/La_Sauvage_apprivois%C3%A9e/Traduction_Hu...

Contexte

“— J'ai honte de voir des femmes assez simples — pour offrir la guerre là où elles devraient demander la paix à genoux, — et pour prétendre au pouvoir, à la suprématie et au gouvernement, — là où elles sont tenues de servir, d'aimer et d'obéir. — Pourquoi avons-nous le corps délicat, frêle et tendre, — inhabile à la fatigue et aux troubles de ce monde, — si ce n'est pour que nos goûts et nos sentiments délicats — soient en harmonie avec notre nature extérieure ? — Allez, allez, vers de terre obstinés et impuissants, — j'ai eu le caractère aussi altier que vous, — le cœur aussi ambitieux, et plus de raisons peut-être — de rendre parole pour parole, boutade pour boutade.” source
Citation originale

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