“ Que la barque de ta vie soit légère ! N'y emporte que le nécessaire : un logis accueillant et des plaisirs simples, un ou deux amis dignes de ce nom, un être que tu aimes, et qui t'aime, un chat, un chien, une pipe ou deux, assez de quoi manger et te vêtir, et un peu plus qu'assez à boire… car la soif est chose dangereuse. ”
Jerome K. Jerome, Trois Hommes dans un bateau (1889). copier la citation
Auteur | Jerome K. Jerome |
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Œuvre | Trois Hommes dans un bateau |
Thème | besoin vie simplicité |
Date | 1889 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Déodat Serval |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Trois_Hommes_dans_un_bateau |
Contexte
“et les grands arbres sur les berges, penchés vers leurs reflets, et le vert et l'or des bois, les lis blancs et jaunes, les roseaux ondulants, les joncs, les orchidées, les myosotis si bleus !
Jette ta charge par-dessus bord, frère ! Que la barque de ta vie soit légère ! N'y emporte que le nécessaire : un logis accueillant et des plaisirs simples, un ou deux amis dignes de ce nom, un être que tu aimes, et qui t'aime, un chat, un chien, une pipe ou deux, assez de quoi manger et te vêtir, et un peu plus qu'assez à boire… car la soif est chose dangereuse.
Tu verras alors comme le voyage sera doux. Tu redouteras moins le danger de chavirer, et quand cela arriverait, dis-toi qu'une aussi bonne et simple cargaison ne saurait craindre l'eau. Tu auras le temps de méditer tout comme celui de travailler.” source
Jette ta charge par-dessus bord, frère ! Que la barque de ta vie soit légère ! N'y emporte que le nécessaire : un logis accueillant et des plaisirs simples, un ou deux amis dignes de ce nom, un être que tu aimes, et qui t'aime, un chat, un chien, une pipe ou deux, assez de quoi manger et te vêtir, et un peu plus qu'assez à boire… car la soif est chose dangereuse.
Tu verras alors comme le voyage sera doux. Tu redouteras moins le danger de chavirer, et quand cela arriverait, dis-toi qu'une aussi bonne et simple cargaison ne saurait craindre l'eau. Tu auras le temps de méditer tout comme celui de travailler.” source