“ Pendant toute une journée d'automne, journée fuligineuse, sombre et muette, où les nuages pesaient lourd et bas dans le ciel, j'avais traversé seul et à cheval une étendue de pays singulièrement lugubre, et enfin, comme les ombres du soir approchaient, je me trouvai en vue de la mélancolique Maison Usher. ”
Edgar Allan Poe, La Chute de la Maison Usher (1839). copier la citation
Auteur | Edgar Allan Poe |
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Œuvre | La Chute de la Maison Usher |
Thème | mélancolie automne |
Date | 1839 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Charles Baudelaire |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Nouvelles_Histoires_extraordinaires/La_Ch... |
Contexte
“la
CHUTE DE LA MAISON USHER. Son cœur est un luth suspendu ; Sitôt qu'on le touche, il résonne.
De Béranger.
Pendant toute une journée d'automne, journée fuligineuse, sombre et muette, où les nuages pesaient lourd et bas dans le ciel, j'avais traversé seul et à cheval une étendue de pays singulièrement lugubre, et enfin, comme les ombres du soir approchaient, je me trouvai en vue de la mélancolique Maison Usher. Je ne sais comment cela se fit, — mais, au premier coup d'œil que je jetai sur le bâtiment, un sentiment d'insupportable tristesse pénétra mon âme. Je dis insupportable, car cette tristesse n'était nullement tempérée par une parcelle de ce sentiment dont l'essence poétique fait presque une volupté, et dont l'âme est généralement saisie en face des images naturelles les plus sombres de la désolation et de la terreur.” source
CHUTE DE LA MAISON USHER. Son cœur est un luth suspendu ; Sitôt qu'on le touche, il résonne.
De Béranger.
Pendant toute une journée d'automne, journée fuligineuse, sombre et muette, où les nuages pesaient lourd et bas dans le ciel, j'avais traversé seul et à cheval une étendue de pays singulièrement lugubre, et enfin, comme les ombres du soir approchaient, je me trouvai en vue de la mélancolique Maison Usher. Je ne sais comment cela se fit, — mais, au premier coup d'œil que je jetai sur le bâtiment, un sentiment d'insupportable tristesse pénétra mon âme. Je dis insupportable, car cette tristesse n'était nullement tempérée par une parcelle de ce sentiment dont l'essence poétique fait presque une volupté, et dont l'âme est généralement saisie en face des images naturelles les plus sombres de la désolation et de la terreur.” source