“ Ce n'est pas devant toi que je me suis prosterné, mais devant toute la souffrance humaine ”
Fiodor Dostoïevski, Crime et Châtiment (1867). copier la citation
Auteur | Fiodor Dostoïevski |
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Œuvre | Crime et Châtiment |
Thème | souffrance humanité |
Date | 1867 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Victor Derély |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Crime_et_Ch%C3%A2timent/Tome_2 |
Contexte
“Du reste, la physionomie de Raskolnikoff en ce moment était celle d'un aliéné.
— Que faites-vous ? Devant moi ! balbutia Sonia en pâlissant ; son cœur était douloureusement serré.
Il se releva aussitôt.
— Ce n'est pas devant toi que je me suis prosterné, mais devant toute la souffrance humaine, dit-il d'un air étrange, et il alla s'accouder à la fenêtre. — Écoute, poursuivit-il en revenant vers elle un instant après, j'ai dit tantôt à un insolent personnage qu'il ne valait pas seulement ton petit doigt et que j'avais fait honneur aujourd'hui à ma sœur en l'invitant à s'asseoir près de toi.” source
— Que faites-vous ? Devant moi ! balbutia Sonia en pâlissant ; son cœur était douloureusement serré.
Il se releva aussitôt.
— Ce n'est pas devant toi que je me suis prosterné, mais devant toute la souffrance humaine, dit-il d'un air étrange, et il alla s'accouder à la fenêtre. — Écoute, poursuivit-il en revenant vers elle un instant après, j'ai dit tantôt à un insolent personnage qu'il ne valait pas seulement ton petit doigt et que j'avais fait honneur aujourd'hui à ma sœur en l'invitant à s'asseoir près de toi.” source