Ce ne sont pas les bévues de ces gens-là qui m'irritent le plus : il est permis de se tromper, l'erreur est chose excusable car par elle on arrive à la vérité. Non, ce qui me fâche, c'est que, tout en se trompant, ils continuent à se croire infaillibles.
 Fiodor Dostoïevski, Crime et Châtiment (1867). copier la citation

modifier
Auteur Fiodor Dostoïevski
Œuvre Crime et Châtiment
Thème erreur orgueil
Date 1867
Langue Français
Référence
Note Traduit par Victor Derély
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Crime_et_Ch%C3%A2timent/Tome_1

Contexte

“— Il faudra que j'aie l'œil sur toi, Razoumikhine : tu t'emballes joliment pour une affaire qui ne te regarde pas, observa le docteur.
— C'est possible, mais n'importe ! Nous tirerons ce malheureux des griffes de la justice ! s'écria Razoumikhine, en frappant du poing sur la table. — Ce ne sont pas les bévues de ces gens-là qui m'irritent le plus : il est permis de se tromper, l'erreur est chose excusable car par elle on arrive à la vérité. Non, ce qui me fâche, c'est que, tout en se trompant, ils continuent à se croire infaillibles. J'estime Porpyre, mais… Tiens, sais-tu, par exemple, ce qui les a déroutés tout d'abord ? La porte était fermée : or, quand Koch et Pestriakoff sont arrivés avec le dvornik, elle était ouverte : donc Koch et Pestriakoff sont les assassins !” source

Explications et analyses

écrire une note
signaler