“ L'ingratitude est parmi ces peuples un crime énorme, comme nous apprenons dans l'histoire qu'il l'a été autrefois aux yeux de quelques nations vertueuses. Celui, disent les Lilliputiens, qui rend de mauvais offices à son bienfaiteur même doit être nécessairement l'ennemi de tous les autres hommes. ”
Jonathan Swift, Les Voyages de Gulliver (1726). copier la citation
Auteur | Jonathan Swift |
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Œuvre | Les Voyages de Gulliver |
Thème | ingratitude |
Date | 1726 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Pierre-François Guyot Desfontaines |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Voyages_de_Gulliver/Texte_entier |
Contexte
“Je sais que, par des lois modernes, ces peuples sont tombés dans un grand excès de corruption : témoin cet usage honteux d'obtenir les grandes charges en dansant sur la corde, et les marques de distinction en sautant par-dessus un bâton. Le lecteur doit observer que cet indigne usage fut introduit par le père de l'empereur régnant.
L'ingratitude est parmi ces peuples un crime énorme, comme nous apprenons dans l'histoire qu'il l'a été autrefois aux yeux de quelques nations vertueuses. Celui, disent les Lilliputiens, qui rend de mauvais offices à son bienfaiteur même doit être nécessairement l'ennemi de tous les autres hommes.
Les Lilliputiens jugent que le père et la mère ne doivent point être chargés de l'éducation de leurs propres enfans ; et il y a dans chaque ville des séminaires publics, où tous les pères et les mères, excepté les paysans et les ouvriers, sont obligés d'envoyer leurs enfans de l'un et l'autre sexe pour être élevés et formés.” source
L'ingratitude est parmi ces peuples un crime énorme, comme nous apprenons dans l'histoire qu'il l'a été autrefois aux yeux de quelques nations vertueuses. Celui, disent les Lilliputiens, qui rend de mauvais offices à son bienfaiteur même doit être nécessairement l'ennemi de tous les autres hommes.
Les Lilliputiens jugent que le père et la mère ne doivent point être chargés de l'éducation de leurs propres enfans ; et il y a dans chaque ville des séminaires publics, où tous les pères et les mères, excepté les paysans et les ouvriers, sont obligés d'envoyer leurs enfans de l'un et l'autre sexe pour être élevés et formés.” source